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Cancer du sein : l’hygiène de vie peut réduire le risque génétique

Une étude réalisée par des chercheurs de l’Ecole de santé publique de l’Université Johns-Hopkins (Baltimore, Maryland, Etats-Unis), montre que, même avec des facteurs de risque familiaux ou génétiques, les femmes peuvent agir pour prévenir une tumeur du sein. Elle rappelle que toutes les mutations n’ont pas la même influence que BRCA1 ou BRCA2, mis sur le devant de la scène par Angelina Jolie.

17 000 femmes atteintes de cancer du sein, 20 000 femmes en bonne santé ont pris part à cette étude. Au total, 100 variations génétiques courantes, associées de façon modérée avec le cancer du sein, ont été passées en revue. Malgré la présence d’un tel facteur, une intervention sur le mode de vie semble bénéfique.

Ainsi, les femmes porteuses d’une mutation, mais de poids normal, qui ne buvaient pas, ne fumaient pas et ne prenaient pas de thérapie hormonale de la ménopause avaient le même risque que celui de la population générale. Cela signifie qu’à 30 ans, la probabilité de développer un cancer à 80 ans est de 11 %.

Selon ces travaux, 30 % des cas de cancer du sein pourraient être évités en agissant sur les facteurs de risque modifiables. A l’heure où les coûts des tests génétiques chutent, cela pourrait s’avérer précieux pour trier les patients qui bénéficieraient le plus d’une mammographie régulière. Nilanjan Chatterjee propose que les examens soient prescrits de manière plus ciblée et souligne qu'il n'y a pas de "fatalité génétique" et qu'une bonne hygiène de vie peut contrer les prédispositions familiales ou génétiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JAMA

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  • Jack Teste-Sert

    30/06/2016

    "Quand SERT... dû SAIN ?" Et pourquoi, pour les traitements lourds et coûteux ne pas commencer par les octroyer aux seuls patients qui se gèrent au mieux à vie ? Ceux qui ne veulent pas comprendre qu'ils sont dans une école planétaire de vie saine..., qu'ils aillent voir ailleurs (si d'autres planètes universelles les acceptent) !

    Pour ceux qui manifestent en villes sales, polluées, à eux d'accepter de changer de vie pour aller faire plus autonomes à la campagne en se bougeant beaucoup comme les esquimaux cousins de Neandertal !§!
    Sans vie saine réelle et sans joie, le cancer est presque obligé. Mon beau-père me l'a prouvé, policier puis cycliste urbain, son empoisonnement du sang inévitable.

    Les pollueurs du "pête-rôle" pas les payeurs..., et même subventionnés par les états, une honte !§!

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