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Cancer de la prostate : le café aurait un effet protecteur

Une nouvelle étude européenne vient de confirmer que le café peut avoir un effet protecteur contre le cancer de la prostate. Conduite par le département d'épidémiologie et de prévention de l'IRCCS (hôpital de recherche) Neuromed, en Italie, en collaboration avec l'Institut national de santé italien et l'Istituto dermopatico dell'Immacolata de Rome (un autre IRCCS), l'étude montre qu'au moins trois tasses de café par jour peuvent réduire le risque de cancer de la prostate.

De nombreuses études précédentes ont montré non seulement que le café pouvait réduire le risque de cancer de la prostate mais aussi d'autres types de cancer ou d'autres maladies, comme la sclérose en plaques et les maladies du cœur. Cependant, George Pounis, auteur principal de cette étude, souligne que jusqu'à maintenant les preuves des bénéfices du café pour la santé étaient considérées comme insuffisantes pour pouvoir tirer des conclusions définitives ; ainsi son équipe s'est attelée à en savoir davantage et à donner des réponses plus claires dans son étude.

Pour cette étude, 6989 hommes de la région de Molise, en Italie, ont été observés pendant quatre ans en moyenne. L'équipe a analysé leur consommation de café et comparé ces données avec les cas de cancer de la prostate diagnostiqués dans ce laps de temps, pour découvrir que les hommes qui buvaient plus de trois tasses de café par jour profitaient d'une diminution de 53 % du risque de développer un cancer de la prostate.

Les chercheurs ont également testé en laboratoire des extraits de café et de décaféiné sur des cellules prostatiques cancéreuses. Ils ont pu constater que les extraits de café réduisaient de façon significative la prolifération des cellules cancéreuses et la production de métastases. Un effet qui n'était pas retrouvé avec le décaféiné.

Si les études préalables ne permettaient pas de déterminer avec certitude quels composés du café étaient responsables de cet effet protecteur, l'équipe de chercheurs a conclu des résultats de son étude qu'il s'agissait très probablement de la caféine, et non des nombreuses autres substances présentes dans le café.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

IJC

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