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Cancer : une incidence et une mortalité qui continuent de baisser

L’Institut national du cancer vient de publier son rapport annuel sur l’épidémiologie et la prise en charge des cancers en France. Les données de cette vaste étude confirment pleinement la tendance générale que j'annonçais dans mon éditorial du 4 mars dernier, "La mortalité globale par cancer continue à diminuer" (voir RT Flash).

Les chiffres sont en effets très encourageants : chez l’homme, l’incidence du cancer a baissé de 1,3 % par an entre 2005 et 2012, en raison notamment de la baisse de l’incidence du cancer de la prostate. Chez la femme, la progression ne dépasse plus 0,2 % par an (contre 1,6 % entre 1980 et 2005).

Ainsi, en 2015, 211 000 nouveaux cancers ont été diagnostiqués chez l’homme et 174 000 chez la femme. La mortalité est également en recul de 1,5 % par an chez l’homme entre 1980 et 2012 et de 1 % par an chez la femme. On a ainsi recensé 149 500 décès en 2015. Cependant, des différences très nettes persistent en termes de mortalité en fonction du type de cancer.

Cette étude révèle que  chez les hommes, le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent en France, avec 53.912 cas estimé en 2011. Suivent le cancer du poumon (30.401 cas en 2015) et le cancer colorectal (23.535 cas). Chez les femmes, le cancer du sein reste prédominant avec 54.062 nouveaux cas estimés en 2015, devant le cancer colorectal (19.531 cas) et le cancer du poumon (14.821 cas).

S'agissant de la mortalité, c'est le cancer du poumon qui reste de loin le plus meurtrier chez les hommes avec 20.990 décès en 2015. Suivent le cancer colorectal (9.337 décès) et le cancer de la prostate (8.713 décès). Chez la femme, le cancer du sein reste en tête de la mortalité par cancer, avec 11.913 décès, devant le cancer du poumon (9.565 décès) et le cancer colorectal (8.496 décès).

Ce rapport insiste également sur les efforts réalisés en matière d’amélioration de la prise en charge : la labellisation de nouveaux centres d’essais cliniques, l’introduction de plus en plus fréquente de patients dans ces études (avec une progression de 97 % depuis 2008) ou encore la progression du nombre d’oncologues (+ 62 % depuis 2003) et des autres professionnels dédiés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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