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Biodiversité et stockage du carbone : peu de pertes pour les forêts tropicales exploitées

Quel est l'impact de l'exploitation forestière sur la biodiversité et les ressources en carbone ?

Pour répondre à cette question, une équipe de douze chercheurs issus d'autant d'institutions de recherche, dont le centre de recherche français Cirad, a rassemblé et analysé plus de 100 études scientifiques. C'est la première fois qu'une étude permet d'aboutir à des résultats quantifiés concernant à la fois la biodiversité et le ressources carbonées.

Les résultats, qui viennent d'être publiés dans la revue Conservation Letters, montrent qu'après la première coupe sélective d'une forêt primaire, c'est-à-dire d'où ne sont extraits que quelques arbres à l'hectare, le stock de carbone représente 76 % du stock initial et qu'entre 85 et 100 % des espèces de mammifères, d'oiseaux, d'invertébrés et de plantes sont toujours présentes. Ce résultat est d'autant plus intéressant que les analyses ont porté pour la plupart sur des forêts exploitées non certifiées.

Les auteurs défendent la thèse selon laquelle l'amélioration des pratiques de gestion durable permettrait d'accroître encore davantage les fonctions environnementales mais aussi économiques des forêts exploitées. L'article met à mal l'idée que l'exploitation sélective engendre la dégradation des forêts tropicales. Il suggère au contraire que la gestion durable des ressources forestières tropicales, en complément des aires protégées, soit finalement considérée comme un outil majeur pour la conservation des forêts tropicales.

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  • Comme le Portugal le prouve avec son climat difficile (e Maroc, l'Algérie aussi...), pour les déserts à reboiser, seul le chêne-liège y tient sans risque..., car résistant à la sécheresse prolongée (vu au Maroc en y vivant, aux forêt humides les arbres tous les 8m maxi...),et au feu..., au point de pouvoir faire coupe-feu entre deux forêts d'autres essences s'enflammant vite (pins et eucalyptus, plus fragiles à la sécheresse.

    De plus le Portugal est en train de trouver d'autres applications au liège que le bouchon..., à savoir des sacs et même des toiles de parapluies !!! (le bloggueur sur www.pluzz.fr). De quoi donner du travail correct à une foule de jeune par là-bas ! Sans immigration massive chez nous !!!

    Reste à faire avec ce matériau (qui n'aurait aucune empreinte écologique négative) des vêtements moins chers que ceux issus du pétrole et qui ne finissent pas en pollution "inévitables, tel les synthétiques (et autres anoraks) ! Et pourquoi pas des sacs de sue-perd-"marche"-chier !

    Et en tout objet prévu "jetable" (à obsolescence calculée et programmée - honte aux fabricants !) tel les téléphones portables d'y bannir le plastique pour le liège armé !

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