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Des batteries cinq fois plus puissantes grâce aux nanotechnologies

Des chercheurs de l'Université de Stanford ont mis au point de nouvelles nanostructures qui augmentent considérablement le nombre de cycles de charge des futures batteries lithium-soufre, portant celui-ci de 150 à 1.000.

Cette avancée majeure ouvre donc la voie à l'utilisation de ce type de batterie dans les voitures électriques. Les batteries mises au point à Stanford conservent en effet 81 % de leur capacité après 500 cycles et 67 % après 1000 cycles, ce qui les rend très compétitives. Avec de telles batteries, on peut envisager, à poids égal, des voitures électriques ayant une autonomie double de celles utilisant des batteries lithium-ion.

Il faut en effet savoir que lorsque les batteries au lithium-soufre piles sont déchargées, le soufre se combine avec le lithium pour former du sulfure de lithium. Mais cette réaction n'est pas directe et passe par la formation de composés intermédiaires appelés polysulfures. Si ces polysulfures migrent de l'électrode, la réaction se poursuit, ce qui  limite la quantité d'énergie que la batterie peut stocker. A mesure que les cycles de recharge se multiplient, ces composés intermédiaires s'accumulent et réduisent la capacité de la batterie.

Les nanostructures mises au point piègent les polysulfures au sein d'une électrode sphérique et, grâce à leur structure en oxyde de titane, elles empêchent ces polysulfures de migrer hors de l'électrode.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

MIT Technology Review

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