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Appel d'académies à une baisse de 50 % des gaz à effet de serre

Les grandes puissances économiques devraient se fixer pour objectif de réduire de moitié les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 et trouver des solutions pour les enterrer, estiment les académies des sciences de 13 pays dans un communiqué. "Les progrès pour réduire les émissions mondiales des gaz à effet de serre sont lents", déclarent les académies des pays du Groupe des huit (G8) ainsi que celles de l'Inde, du Brésil, du Mexique et de l'Afrique du Sud dans un communiqué publié en vue du sommet du G8 des 7 et 9 juillet au Japon.

Le communiqué rappelle que les dirigeants du G8 s'étaient mis d'accord l'an dernier lors de leur sommet en Allemagne pour "envisager sérieusement" un objectif de réduction de moitié des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 pour contribuer à limiter les catastrophes climatiques graves comme les sécheresses, les inondations, vagues de chaleur et autres puissants cyclones.

"Nous demandons aux dirigeants du G8+5 de faire leur maximum pour reconduire cela et de se tenir à ces réductions d'émissions", lit-on dans le communiqué. L'an dernier au G8, l'Allemagne, la France, le Royaume Uni, l'Italie, le Japon et le Canada s'étaient prononcés pour l'objectif de diminution par deux d'ici 2050. Les USA et la Russie s'y étaient opposés.

Les académies signataires du communiqué, parmi lesquelles figurent l'Académie nationale des sciences américaine et l'Académie chinoise des Sciences, appellent aussi à travailler sur des techniques permettant la capture des gaz à effet de serre dans le but de les enterrer sous des roches poreuses.

Un rapport publié en 2005 par la commission sur le climat des Nations Unies estime que la capture du gaz carbonique sera l'un des principaux moyens de lutter contre le réchauffement climatique tout en soulignant que cela pourrait faire augmenter les coûts de production de l'électricité. "Le charbon continuera à être l'une des principales ressources énergétiques du monde pour les 50 prochaines années", a déclaré Martin Rees, président de la British Royal Society, en précisant que les émissions non contrôlées pourraient provoquer "un changement de climat dangereux et irréversible".

Reuters

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