Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Alzheimer : les facteurs de risque génétique se précisent…
- Tweeter
-
-
0 avis :
La maladie d’Alzheimer est la plus connue des maladies neurodégénératives. Elle est le résultat d’un double processus : l’accumulation en plaques de peptides anormaux bétâ-amyloïdes dans le cerveau, et l'augmentation de la capacité de phosphorylation de la protéine tau, qui entraînent une concentration élevée de protéines Tau anormales dans les cellules nerveuses en dégénérescence.
D’après les dernières données épidémiologiques, les experts estiment qu’à travers le monde plus de 35 millions de personnes seraient concernées. Actuellement, il n’existe aucun traitement curatif ou préventif à cette maladie.
Loin d’être égaux devant la maladie, certains patients atteints de la maladie d’Alzheimer déclarent plus rapidement que d’autres les premiers symptômes de démence. Afin de comprendre les raisons de ces différences, Paul Thompson et ses collaborateurs de l'Université de Californie du Sud ont analysé et comparé, sur une période de deux ans, les IRM (imagerie par résonance magnétique) et les scanners de 478 adultes âgés en moyenne de 76 ans et vivant en Amérique du Nord, dont 100 étaient atteints de la maladie d’Alzheimer, 221 souffraient de légers troubles cognitifs et 157 étaient en bonne santé.
Ils ont ainsi découvert que si chez les patients sains, la perte annuelle de matière cérébrale est inférieure à 1 % et est compensée par une régénération des neurones stimulée par des activités mentales, certains patients Alzheimer voient leur perte annuelle dépasser les 3 %. Sachant qu’au-delà de 10 % de tissu cérébral détruits, les premiers signes de la maladie apparaissent.
Une étude des profils génétiques a permis aux chercheurs de montrer que ce sont les personnes porteuses de la variation génétique TREM2, qui sont affectées par une perte plus rapide de leur matière cérébrale. Par ailleurs, chez ces patients, la destruction du tissu cérébral serait concentrée notamment dans le lobe temporal et l'hippocampe, zones fortement impliquées dans la mémoire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un test sanguin pour déterminer l'âge d'un organe et prédire le risque de maladie !
Des chercheurs américains de l'Université de Stanford ont mis au point une nouvelle méthode de diagnostic de pathologies à l’instar d’Alzheimer, des années avant les premiers symptômes. Le procédé ...
Le lait maternel favoriserait le développement cardiaque du bébé
Le muscle cardiaque est principalement composé de cellules appelées cardiomyocytes. Au début de leur développement, elles brûlent principalement du glucose et de l'acide lactique, des sources ...
Les régions spécifiques du cerveau endommagées par l’HTA et impliquées dans la démence ont été identifiées
Tomasz Guzik, professeur de médecine cardiovasculaire à l’Université d’Édimbourg (Royaume-Uni) et au Jagiellonian University Medical College de Cracovie (Pologne), a dirigé une étude qui a permis ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 216
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :