RTFlash

Un "ADN synthétique" pour lutter contre la criminalité

Parmi les villes de plus de 200.000 habitants, Brême est une de celles qui détiennent le record de "vols avec circonstances aggravantes", comme par exemple les effractions et les vols de voitures. Pour lutter contre cette criminalité, la ville a donc décidé de suivre l'exemple de l'Angleterre et des Pays-Bas en testant l'efficacité du marquage par "ADN synthétique"

Ce liquide invisible permet de marquer les objets de façon individuelle (avec un code enregistré dans une base de données), de manière à retrouver facilement le propriétaire en cas de vol. Il marque les doigts ou vêtements du voleur et facilite ainsi les recherches de la police.

Cet "ADN synthétique" adhère aux objets de façon permanente et à la peau humaine pendant 6 semaines. Fluorescent sous la lumière ultraviolette, il peut donc être facilement repéré par les policiers à l'aide d'une lampe de poche spécifique. En Angleterre, il est utilisé depuis 8 ans déjà et a permis de réduire de 80% le nombre d'effractions. L'utilisation de l'"ADN synthétique" est accompagnée par une forte communication dissuasive (étiquetage des objets protégés, panneaux d'avertissement devant les maisons ...) ; la police anglaise a même informé par courrier les délinquants répertoriés.

Les zones résidentielles de Brême où la criminalité est particulièrement élevée devraient être choisies avant avril 2009 pour participer au projet pilote. La police cherche en outre des sponsors et partenaires pour financer l'"ADN synthétique" à hauteur de 60 euros par foyer. Les habitants devront alors appliquer le liquide sur leurs objets de valeur et placer des panneaux prévenant de l'utilisation de l'"ADN synthétique" afin de dissuader les voleurs.

BE

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top